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Un week-end hors de Singapour VRAIMENT pas cher, by Mummy B.

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Notre escapade à Malacca, dont je vous avais parlé ici, ici et, date d'il y a presque 3 mois... déjà! Mon visa touriste (comme celui de Mimi B.) arrivait donc à échéance. Bien sûr nous sommes très bien organisés... les démarches pour nos Dependent Pass ne sont donc pas encore entamées.

Comme l'explique très bien Louis ici, quand on arrive au bout des 3 mois de son visa touriste mais qu'on veut quand même rester à Singapour, il est d'usage de passer la frontière pour quelques heures ou le week-end histoire de renouveler son visa pour 90 jours supplémentaires. 



Il était donc temps pour nous d'envisager un petit tour hors de la Cité-Etat. Ceci dit, comme nous partons en vacances en Thaïlande mi-décembre, nous n'avions pas un budget démesuré. Après quelques heures de recherche infructueuse sur Google et sur Singapour Nanas, je me suis rendue compte que l'on n'a pas tous la même notion du "pas cher". 

Alors... partir hors de Singapour pour le week-end quand on est un couple avec un bébé pour 200sgd (moins de 120€) maximum tout compris, c'est possible?

Oui. Et vous savez quoi... It's gonna be legend-wait for it...



N'ayant pas trouvé mon bonheur parmi les témoignages d'autres expatriés, j''ai donc effectué une recherche plus pragmatique et aussi plus hasardeuse en utilisant... Google Maps!

Pas loin et pas cher? J'ai zoomé sur Johor Bahru (accessible depuis la station Kranji MRT via les bus 170 et 160 de la SBS pour environ 2sgd) et regardé ce qu'il y avait aux environs.

Pourquoi ne pas opter directement pour Johor Bahru, me direz vous? Tout simplement parce que de l'avis de tous, JB (pour les intimes), c'est pas le top pour partir en week-end. Mais promis on regardera ça de plus près quand même, on pourrait bien être surpris... et dans le bon sens!


Après quelques recherches sur chaque ville (patelin serait plus exact!) de la côte ouest, j'ai vu que certaines étaient desservies par des bus depuis Johor Bahru et que les Singapouriens s'y rendaient pour le week-end. 

Jeudi soir, sans trop tergiverser, nous avons donc réservé un hôtel à Pontian pour la nuit de samedi à dimanche. Un peu backpacker, mais pas trop sur ce coup là. Il faut dire que les sueurs froides que l'on a eu à Malacca nous ont un peu vaccinés.

Samedi matin, 9h. Nous fermons à clé notre porte d'entrée, direction les petits coins paumés de la côte sud ouest de Malaisie sans trop savoir à quoi s'attendre.

Mimi B. est bien réveillée et marche à nos côtés (nous avons laissé la poussette à la maison et opté pour le porte-bébé, l'avenir nous montrera qu'on a eu raison). Une petite valise et le sac à langer pour unique bagage. Nous voyageons léger mais avec l'essentiel pour deux adultes et un bébé.

On attend le MRT direction Kranji...
Nous mettons un peu de temps pour arriver à Kranji. Il faut dire que c'est un peu le bout du monde pour nous. Il faut prendre la ligne rouge et dépasser Woodlands. Après 3/4 d'heure de trajet avec l'impression d'avoir traverser un autre monde (de Khatib à Kranji, on traverse des zones entières avec des HDB à perte de vue, c'est impressionnant!), on arrive enfin au départ des bus pour Johor Bahru.

Et là, on se dit qu'il va falloit se mettre à l'heure asiatique et se montrer patient! Une foule de personnes attendent sagement les uns derrière les autres leur tour pour monter dans les bus. Samedi, c'était Deepavali (la Fête des Lumières pour les indiens) et donc férié à Singapour. On n'était donc pas les seuls à partir en week-end...

On mettra un petit bout de temps avant de pouvoir rentrer dans le bus et cette file presque sans fin ne sera que la première d'une longue série. Il nous faudra attendre encore longtemps au premier check point pour obtenir notre tampon de sortie de Singapour. Puis attendre à nouveau interminablement avant de pouvoir rentrer à nouveau dans un bus en direction du deuxième check-point pour le tampon d'entrée en Malaisie où là encore l'attente sera éternelle.

Pour terminer le trajet se fera sans encombre et nous retrouverons une file d'attente à la sortie du contrôle malais presque vide. La plupart de nos co-voyageurs préférant passer leur temps dans le centre de Johor Bahru au lieu de se rendre, comme nous, au terminal de bus d'où l'on peut rejoindre de nombreux autres coins de Malaisie.

Nous arrivons pour l'heure du déjeuner à Larkin Terminal. A partir de là, on sait qu'on a quitté la propre et organisée Singapour. Il y a beaucoup de monde, de la musique un peu partout, les gens fument n'importe où et à la nonchalence de la plupart des passagers se mêle l'effervescence des rabatteurs. C'est assez particulier.

On se fait alpaguer tous les deux mètres par des hommes qui nous apostrophent de leur "Ké-el, Ké-el" (comprendre KL pour Kuala Lumpur) que bon nombre de bus desservent depuis Johor Bahru. Désolé, ce sera peut-être pour une prochaine fois...

Avant de reprendre notre périple, nous décidons de reprendre des forces avec un bon gros DoMac, comme dirait Daddy B., au son des petits cris ravis et des applaudissements de Mimi B. face à ses Chicken Nuggets et son jouet Schtroumpf.

Pour se rendre à Pontian, il suffit de demander à n'importe qui au Terminal de bus. Il vous indiquera où se trouve le bus n°96. Pas vraiment d'horaire fixe, si j'ai bien compris la fréquence des bus est en fonction du traffic. Mais oui, c'est très pratique! Surtout quand on voit ce fameux 96 partir juste sous notre nez...

Heureusement le prochain arrive peu de temps après et nous nous installons dans ce vieux car aux suspensions douteuses et sans ceinture de sécurité pour une heure et demie de trajet. La radio est assez forte au début et pas franchement à notre goût (un mélange de musique locale et de tubes des années 80/90). Mais dès que le bus démarre, le moteur fait un tel vacarme que l'on ne l'entend même plus. Au final, cela nous amuse beaucoup Daddy B. et moi de parcourir l'arrière pays malais dans un vieux bus brinquebalant qui nous fait faire des bonds à chaque petits trous ou bosses sur la route. En même temps à 5,40 RM (Ringgit Malaysia, soit environ 1,25€) le ticket que l'on achète directement dans le bus, on imagine bien qu'il n'y a pas de bureaux des réclamations... Cela n'empêchera pas Mimi B. de piquer du nez pendant tout le trajet, affalée sur son père. Pas un occidental dans le bus, nous n'en croiserons pas jusqu'à notre retour à Johor Bahru le lendemain.



Nous arriverons à Pontian à 16h en ayant mis le double de temps prévu. Mais très vite, nous ne regretterons pas cette escapade que je vous raconterai dans les prochains articles.

Le lendemain, le trajet du retour fut heureusement beaucoup plus rapide, le passage de la frontière n'ayant demandé qu'une petite heure. Par contre le bus de Pontian à Johor Bahru était encore plus vieux et nous avons vraiment été sécoué. Mais, à part nous qui piquions des fous rires après avoir fait des bonds de 20 cm de notre siège, ça ne choque personne et encore une fois Mimi B. a dormi. Une chose est sûre, elle n'a pas le mal des transports, la petite!

Dans les prochains articles, je vous en dirais un peu plus sur ce qu'il y a à faire à Pontian et Kukup.
Laissez moi juste le temps de trier toutes mes photos!

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